• Calvin Broadus alias Snoop Doggy
    Dogg devenu plus simplement Snoop Dogg, naît le 20 Octobre 1971 à Long
    Beach, dans la banlieue sud de Los Angeles. Il est le deuxième d'une
    famille de trois enfants, et doit ce pseudonyme à ses parents qui
    trouvaient que sa tête rappelait celle du chien Snoopy. Enfant, sa vie
    tourne autour de l'église baptiste locale, où il joue du piano, chante
    dans une chorale de jeunes et est membre de l'équipe de basket,
    d'ailleurs il semblerait qu'il fut un excellent sportif et qu'il aurait
    pu faire carrière.
    A l'âge de 15 ans, il déménage avec sa famille
    à North Long Beach et commence à donner des concerts de rap à l'école.
    Mais à 18 ans, il commence à traîner avec les Crips, un des grands
    gangs de Los Angeles. Et peu de temps après avoir obtenu son diplôme de
    l'enseignement secondaire, il est arrêté pour possession et vente de
    cocaïne ; ce qui le condamne à un an de prison. S'en suit 3 années où
    il est régulièrement emprisonné et trouve alors un sens à sa vie en se
    réfugiant dans la musique, en commencant par rapper les histoires de
    ses co-détenus.

    A sa sortie, Snoop Dogg commence par enregistrer ses premières démos sur cassettes avec ses amis de lycée Warren G et Nate Dogg
    ; sous le nom de groupe 213 , nom de l'ancien code postal de Long Beach
    City, et les vendaient dans les bacs d'un magasin très fréquenté le
    V.I.P. Records. Mais Warren G étant le demi-frère de Dr. Dre, membre du
    groupe de Compton N.W.A., décida de lui faire écouter une de leur
    cassette, et Dre fut très impressionné par le style de Snoop et sa voix
    si particulière et décida donc de collaborer avec lui.
    On est en
    1992 et sa première participation discographique sera sur la B.O du
    Film Deep Cover (avec Jeff Goldblum et Lawrence Fishburne) sur le
    morceau « Deep Cover (187) » produit par Dr. Dre, celui-ci fera monter
    un véritable buzz autour de Snoop Dogg.
    Mais c'est surtout, dans cette même année, avec le premier album solo de Dr. Dre « The Chronic », sortit sur le label Death Row,
    que le monde découvrira la voix traînante et inimitable du chien de
    Long Beach. Il sera présent sur plusieurs chansons notamment les
    légendaires « Nuthin' But a 'G' Thang » et « Fuckin' Wit' Dre Day » qui
    lui permettent d'accéder à une véritable notoriété au sein du milieu
    Hip Hop.

    Cette reconnaissance va le motiver à enregistrer plus
    tôt que prévu son premier album solo «Doggystyle » , mais en 1993 alors
    qu'il est en studio il est arrêté et accusé d'être complice dans
    l'assassinat d'un homme, Philip Woldemariam. Selon les accusations, le
    25 Août 1993 son garde du corps, McKinley Lee, aurait tiré sur
    Woldemariam pendant que Snoop conduisait le véhicule. Snoop plaide
    alors la légitime défense, soutenant que la victime le poursuivait et
    le traquait depuis 2 jours. Après une apparition lors des MTV Music
    Awards en 1993, il se rend aux autorités.

    Après de nombreux
    retards, « Doggystyle » est finalement lancé en Novembre 1993 sur le
    label Death Row et devient le premier album de l'histoire à entrer
    directement numéro un dans les charts. Malgré les quelques critiques
    qui décrivent le disque comme une copie de « The Chronic », l'album
    reste au sommet du palmarès pendant de longues semaines grâce aux
    irrésistibles tubes « Ain't No Fun », « Gin & Juice », ou encore
    l'inévitable « Who Am I (What's My Name) ? », qui sample abondamment «
    Atomic Dog » de George Clinton,
    et permet ainsi de faire découvrir au monde entier le G-Funk, mélange
    de beats funky chargées en basses et de paroles crues évoquant la vie
    de tout les jour dans les ghettos de Los Angeles.
    Mais ses
    péripéties ne sont pas terminés, car en 1994 lors d'une tournée
    britannique les journaux locaux et un député réclament que le
    gouvernement expulse le rappeur du pays à cause de ses démêlés
    judiciaires. Mais Snoop en fait abstraction et s'inspire même de son
    procès à venir pour faire un court-métrage basé sur une chanson de son
    album « Murder Was The Case », une B.O accompagnera même ce projet. A
    ce moment, les ventes de «Doggystyle» atteignent quatre millions
    d'exemplaires, soit quatre fois disque de platine.

    En 1995,
    Snoop Dogg fit quelques collaborations notamment sur l'album du Dogg
    Pound « Dogg Food », mais passa la plupart de cette année a préparer
    son procès qui commença finalement début 1996. Sa défense est assurée
    par Johnny Cochran, qui fit des merveilles pour l'affaire O.J. Simpson,
    et récidiva donc en Février 1996 car Snoop Dogg bénéficie d'un
    acquittement et se voit blanchi par la justice de toutes les
    accusations. Dr. Dre aurait dut venir témoigner en faveur de Snoop pour
    son procès, mais celui-ci n'est pas venu, ce qui créa une querelle
    entre eux deux, de plus 2Pac critiquera également le comportement de Dr. Dre ce qui précipitera ce dernier à quitter le label Death Row.

    Durant
    l'année 96, Snoop pose sur le double album « All Eyez On Me » de son
    ami 2Pac et peaufine son second album solo, qui se fera bien évidemment
    sans la participation de Dr. Dre, et qui se déroule dans une ambiance
    pesante vu que 2Pac meurt quelques semaines avant sa sortie. « Tha
    Doggfather », qui est dédicassé à son ami décédé, sort finalement en
    Novembre 1996, dans une période ou le gangsta rap est en déclin; les
    ventes chutent et atteignent péniblement les deux millions
    d'exemplaires, et valu donc à son deuxième album un succès modéré.
    Snoop quitte alors en de mauvais terme Death Row et décide de
    s'associer avec un autre entrepreneur mais cette fois-ci venant de la
    Nouvelle-Orléan, Master P
    le Boss du label No Limit Records. Il sort en 1997 son premier album No
    Limit « Da Game Is To Be Sold, Not To Be Told », mais malgré les hits
    comme “Snoop World”, “Woof!” , “Still A G Thang” l'album fût boudé par
    les fans et la critique qui n'apprécient pas le nouveau style sudiste
    de Snoop Dogg, et préféraient le son de sa voix sur fond de G-Funk.
    Cependant sa côte de popularité ne faiblit pas, et on le retrouve sur
    de nombreux featurings et sur de bons nombres de grandes émissions de
    télé américaines.

    En 1999, il sort son 4ème album solo et donc
    son 2ème chez No Limit intitulé « No Limit Top Dogg ». Aussi mal
    accueillis par la critique que son précédent il sera néanmoins apprécié
    par les fans, et marquera le retour de la collaboration entre Dr. Dre
    et Snoop Dogg qui lui produira des morceaux comme « Bitch Please », «
    Just Dippin' » ou encore « Buck' Em ».
    Cet album montre également
    ses changements de point de vue depuis le début de sa carrière ; ce
    n'est plus seulement le même gangsta rappeur de 1992, c'est également
    devenu un businessman. Toujours cette même année il apparaît sur 4
    chansons du magistral album deDr. Dre « Chronic 2001 » sur des tubes
    comme « Next Episode » ou « Still D.R.E. ».
    Snoop Dogg décide
    ensuite de monter son propre label, Doggystyle Records, et les premiers
    a bénéficier de ce support n'est autre que le groupe qu'il vient de
    créer avec Tray Deee et Goldie Loc sous le nom de Tha Eastsidaz. Et en 2000 ils sortent sous ce même label l'album « Tha Eastsidaz » qui sera certifié disque de platine quelques mois après.
    En
    Novembre 2000, il signe et sort le disque d'un nouveau groupe, de trois
    filles cette fois-ci, les Doggy's Angels, mais celui-ci fit un
    véritable flop.

    Mais à ce moment la son ancien label Death Row
    Records détenait encore tout les droits pour sortir des albums de Snoop
    Dogg avec des morceaux inédits, et donc se faire de l'argent sur son
    dos. Et alors qu'il allait pour sortir son 5ème album solo, Snoop se
    voit devancer par son ancienne écurie qui lance dans les bacs fin 2000
    l'album « Dead Man Walkin' ».
    Finalement c'est en Décembre 2000
    que « Tha Last Meal » voit le jour et donc que son contrat avec No
    Limit s'achève, avec toujours des productions et un mixage par Dre, on
    y retrouve dessus également tout le gratin de la Westcoast de Kokane à MC Ren en passant par Nate Dogg et Lady Of Rage ce qui permit à l'album de s'écouler dans les premières semaines à plus de 400 000 exemplaires.
    S'en
    suit de multiples sorties tel que le nouvel album du groupe Tha
    Eastsidaz « Ducez ‘N Trayz : the Old-Fashioned Way » qui connu un moins
    grand succès que le premier, un Best Of sortit par Death Row « Death
    Row's Snoop Doggy Dogg Greatest Hits » avec quelques inédits en
    supplément, et en milieu de l'année 2002 sort une compile des artistes
    signés sur son label DoggyStyle Records « Doggy Style Allstars: Welcome
    to tha House, Vol. 1 ». On l'aperçoit également de plus en plus sur le
    grand écran ; « Bones », « Training Day », « The Wash », « Baby boy ».

    En
    2002, Snoop fait son come back avec “ Paid tha Cost to Be da Bo$$ ” qui
    est donc son premier album solo sur son propre label où l'on retrouve
    bons nombres d'invités comme Nate Dogg, Kokane, Warren G, Jay-Z, Lil
    Half Dead, Goldie Loc, The Dramatics, Redman, Pharell Williams.
    Un album très personnel où Snoop s'essaie à un genre différent qui
    l'éloigne de plus en plus de ses débuts, laissant de coté Dre pour
    travailler avec The Neptunes,
    les producteurs les plus sollicités du moment qui lui confectionnent
    deux tubes "From Da Chuuch To Da Palace" et "Beautiful" qui tournera en
    boucle sur les ondes durant l'été 2003. Sont présents également des
    producteurs de renom comme Just Blaze, FredWreck, DJ Premier,...

    Pour
    son 7ème album R&G (Rythm & Gangsta) : The Masterpiece sorti en
    2004, Snoop continue de travailler avec The Neptunes. Bien que ce ne
    soit pas du goût de ses fans il connais néanmoins depuis leur union un
    immense succès commercial notamment grâce au tube "Drop It Like It's
    Hot" feat Pharell, mais il y a également la collaboration d'artistes
    comme Justin Timberlake, Charlie Wilson, 50 Cent, Lil Jon, Nelly,...
    Après
    avoir fait une tournée dans toute la France en 2005, Snoop devrait se
    réunir sur scène et en studio avec Dre pour un nouveau projet, et l'on
    devrait également le voir et l'entendre au cinéma prochainement dans
    Coach Snoop et en doublure de la voix d'un personnage de dessin animé
    dans Arthur and the Minimoys le prochain film de Luc Besson.

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  • Voici quelques clips de Dr dre! Cliquez sur le lien pour regarder!



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    Dr Dre
    - Still dre




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    " href="http://boss.streamos.com/real/interscope/drdre/video/dreday.ram" rel="nofollow">Dr Dre - Dre Day



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    " href="http://boss.streamos.com/real/interscope/drdre/video/nuthinbut.ram" rel="nofollow">Dr Dre - Nuthin But a G thang


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  • Né le 18 Février 1965 à Compton, André Young grandit dans les cités
    pavillonnaires de Compton, Los Angeles. Garçon sage de la famille, sa
    mère lui offre pour ses 18 ans un kit de DJ. Un déclic qui aura un
    impact important dans sa vie et surtout pour le Hip Hop dans globalité.
    Car c'est bien derrière ses manettes que depuis plus de 15 ans que Dr
    Dre gère sa carrière et celle de nombreux autres artistes ainsi que le
    rap tout entier. Histoire d'une légende vivante.

    Durant les
    années 80, Dré emprunte de sobriquet Doctor Dre alors qu'il fait parti
    d'un groupe de funk de South Central, World Klass Wreckin Crew. En
    1986, il rencontre Ice Cube et Eazy-E,
    celui qui venait alors de fonder son propre label Ruthless Records
    histoire de blanchir de l'argent sale, le trio formé sortant 'N.W.A
    & The Posse'. Les trois personnes ainsi que MC Ren et DJ Yella
    formèrent en 1988 la formation finale des Niggaz Wit Attitude et
    lâchèrent dans les bacs l'un des premiers gros disques de rap gangsta :
    ‘Straight Outta Compton', où Dr Dre se situe entre la production et le
    rap. Sur des ambiances funky, les propos dérangent : gang, violence,
    drogue, salopes. Les personnalités haut placées tentent de faire taire
    le groupe qui génère un immense succès et font parler d'eux partout
    dans le monde à cause de leur chanson phare « Fuck Tha Police ».
    L'année suivante, Dre se décida de produire pour une nouvelle valeur
    sûre : The D.O.C., parrainé lui aussi par Ruthless Records.

    Un
    peu jeunes et naïfs en dépit de leur reconnaissance, Ice Cube quitta le
    groupe en 1989, laissant les autres N.W.A. enregistrer sans lui en 1990
    le successeur ‘Efil4zaggin'. Dr Dre continue ses productions gonflées
    de funk californien mais tente lui aussi de quitter le groupe, sentant
    l'arnaque de leur manager Jerry Heller. Il rencontre alors en 1991 Suge
    Knight, un membre du gang des Bloods et ex-joueur de Football
    reconverti en baron rouge. Nul ne sait d'où venait l'argent qui a
    permit aux deux protagonistes de créer le mythique label Death Row Records. Menaçant, Suge aurait même dissuadé le manager des N.W.A. de laisser Dr Dre sous peine de le tuer.

    Entre temps, Dré rencontre Snoop Doggy Dogg par l'intermédiaire de son demi-frère Warren G.
    Il lui convainc de rapper sur leur premier duo « Deep Cover » toujours
    en 1991, avant de l'inviter sur son premier album solo en 1992, le
    classique parmi les classiques ‘The Chronic'. Grand album de la
    Westcoast, lançant une nouvelle vague sonore appelée G Funk, Dr Dre
    conquiert les charts et les ondes radios avec « Let Me Ride », « Dre
    Day » sur lequel il attaque Eazy-E et « Ain't Nuttin But A G Thang ».
    Le docteur pompe chez des groupes de funk de la côte ouest (Roger
    Troutman, George Clinton,...),
    ce qui a d'ailleurs permit à la Westcoast d'avoir une identité sonore
    propre avec la gangsta funk. Beaucoup d'artistes encore inconnus à
    l'époque se retrouvent sur ‘The Chronic' : Dat Nigga Daz (Daz Dillinger), Kurupt, Nate Dogg,...
    L'année d'après, en 1993, il lance Snoop Doggy Dogg en solo gavant les
    fans de G Funk et vendant des millions de ‘DoggyStyle', enrichissant
    leur label Death Row. Jusque 1994, il se retrouve à la production de
    bandes originales mythiques comme ‘Above The Rim' ou mieux, ‘Murder Was
    The Case' d'où est extrait « Natural Born Killaz » avec Ice Cube. En
    1995, Dre permit à Ice un immense coup de pub pour son film Friday, en
    participant à la bande son sur « Keep Their Head Ringin' ».

    C'est alors que 2Pac
    fait son apparition en 1996 et Dr Dre sentit le vent tourner en sa
    défaveur. Malgré le succès légué par l'hymne californien « California
    Love », derrière le rideau, Dré et Pac n'étaient pas vraiment copains à
    cause d'une histoire d'instrumentaux crédités à son nom (alors que
    c'était Daz Dillinger qui les produisaient). D'ailleurs, l'instrumental
    de « Cali Love » devait servir pour ‘The Chronic 2'. Dre ne supporte
    plus la direction de Death Row mené par Suge Knigh et de plus, son
    protégé Snoop Doggy Dogg lui reprocha de ne pas participer à son
    procès. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, et la moitié
    de Death Row Records quitta le label avec la moitié des gains, soit
    quelques centaines de millions de dollars. Cet argent va lui servir à
    monter son propre label chez Interscope : Aftermath. Une page de
    l'histoire de la Westcoast vient d'être tournée.

    1996 et 1997, Dr Dre vit de productions singulières : Nas ("Nas Is Coming"), Blackstreet ("No Diggity"), Ras Kass ("Ghetto Fabulous"), ... sans pour autant empocher le jackpot. D'ailleurs Nas eut l'idée avec les Trackmasters, et avec Foxy Brown,
    AZ et Nature, de faire produire par Dre le projet The Firm. Premier
    bide. Le docteur se chargea de produire une compilation regroupant Mel
    Man, RC, King Tee, sur ‘Dr Dre presents The Aftermath'. Tout comme ‘The
    Firm', les critiques furent mauvaises et seul le single « Been There
    Done That » sorti du lot. 2e bide et gros passage à vide. Cependant, un
    bon point fut marqué lorsque Dre fit la paix avec Snoop Dogg et lui
    produit le tube « Bitch Please », ce en 1999.

    Aftermath patauge encore jusqu'à ce Dr Dre découvre une cassette avec un blanc-bec sur la pochette répondant au nom d'Eminem.
    Subjugué par les multiples talents de ce MC, il le signa direct en 1999
    et dans le feu de l'action sort ‘The Slim Shady LP' avec le succès
    qu'on lui connaît. Argent rentrant, Dr Dre se mit à travailler son
    véritable 2e album solo, ‘Chronic 2001', sortit fin 1999. Le succès
    revient pour le docteur-producteur grâce des morceaux aussi
    inoubliables et accrocheurs que ceux de ‘Chronic' premier du nom : «
    The Next Episode », « Still DRE », « Forgot About Dre »,... Mis à part
    Snoop Dogg, Nate Dogg, Eminem, les invités font parti bien entendu des
    meilleurs espoirs de la Westcoast : Kurupt, Xzibit, Knoc Turnal, Kokane, Six-2,... Classé classique.

    2000
    et 2001 furent des année chargées en consultations pour Dr Dre
    puisqu'il réalisa les albums de Snoop Dogg, Xzibit, son artiste Eminem,
    etc... Dre fit aussi avec Snoop sa première apparition sur grand écran
    avec ‘The Wash', signant par conséquent la bande son, d'où sera extrait
    « Bad Intentions » avec sa nouvelle coqueluche Knoc Turnal. 2002, il
    trouve enfin une chanteuse r&b au talent certain, la perle rare,
    Truth Hurts et permit à cette ancienne cantatrice d'opéra un succès
    international avec « Addictive » (produit par DJ Quik). En featuring de cet extrait figure une légende de la côte Est, Rakim,
    sa nouvelle signature. Un album fut vite réclamé mais ‘Oh My God' ne
    sortira jamais, à cause d'un Dr Dre trop perfectionniste. Toujours
    cette même année, il se rapproche d'une rappeuse qui avait déjà fait un
    ‘stage' chez Aftermath : Eve. Il la recontacte et lui signe un tube, «
    Blow Ya Mind ». Pas de doutes, Dré est redevenu le top-producer, est
    sollicité par de nombreux rappeurs : Busta Rhymes, Jay-Z, DJ Quik...

    Eminem devenant plus autonome, Dr Dre et lui prirent en main la charge de produire le rappeur le plus hot de New York : 50 Cent.
    La connexion Shady/Aftermath se forme et enfanta le premier album de
    Fifty : ‘Get Rich Of Dye Tryin' qui fut un succès phénoménal grâce au
    hit « In Da Club » produit par Dr Dre en personne. Avec le G Unit,
    ceci formera le triangle infernal qui règne actuellement sur le rap
    game avec Def Jam. Toujours avide de trouver des talents, les
    signatures sur son label de Eve et Busta Rhymes (et l'éviction de Rakim
    et Truth Hurts sans compter Brooklyn et Joe Beast) ne lui suffisent pas
    : Dr Dre voudrait produire un rappeur originaire du même quartier que
    lui : Compton. C'est chose faite fin 2003, lorsqu'il signa The Game, l'ex-protégé de JT The Bigga Figga.
    En partenariat avec le G Unit pour le coup marketing, il balance ce
    jeune rappeur au sommet des charts avec des tubes tels que « Westside
    Story » et « How We Do ». Mis à part son nouveau poulain, Dr Dre
    produit aussi ‘Encore' d'Eminem (sorti fin 2004), et ‘The Massacre' de
    50 Cent avec entre deux, ‘The Documentary' de Game en 2005.

    En
    parallèle de tout ça, Dr Dre songeait réellement à s'adonner uniquement
    à la production de ses artistes, et en contrepartie laisser le rap de
    côté. Mais lorsqu'il a failli se faire poignarder aux Vibe Awards en
    2004, il changea d'avis pour se donner à fond sur ‘Detox', son très
    attendu 3e album. Sans compter aussi les disques de Busta et Eve, ou
    mieux, ce dont rêve tous les fans : un disque pour Ice Cube et un
    album/duo avec Snoop Dogg.


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  • Le début de Tupac Shakur
    Tupac Shakur, né Lesane Parish
    Crooks, a vu le jour dans une maternité de Brooklyn, le 16 juin 1971 à
    New-York. 2pac pousse son premier cri au début des années 70, à un
    époque où le mouvement des Black Panthers voit sa cote de popularité
    grimper à une affolante vitesse. Il faut savoir qu'à cette époque, il
    était courant que des flics fassent irruption dans les ghettos et
    assassinent un jeune noir, juste parce que celui-ci leur avait décoché
    un mauvais regard. Le père de Tupac était parti refaire sa vie
    ailleurs, la mère Afeni Shakur (qui faisait partie des Black Panthers)
    est incarcérée pour avoir comploter à faire exploser des bombes dans
    plusieurs endroits très fréquentés de New York. Elle était enceinte de
    5 mois quand ils l'ont envoyée en prison. Tupac a donc grandi dans cet
    environnement où la haine des flics vivaient sans cesse. Le prénom de
    Tupac n'a pas été choisi au hasard: Afeni l'a voulu en référence au
    mouvement révolutionnaire inca Tupac Amaru, qui signifie "serpent
    brillant", et Shakur signifie qu'on est plein de reconnaissance envers
    dieu.

    Tupac et sa jeunesse
    A 12 ans, attiré par
    l'univers artistique, Tupac rejoint un groupe de théâtre a Harlem. Ce
    premier contact avec la scène semble lui plaire, car lorsqu'il déménage
    en 1986 à Baltimore, il suit une école artistique "Perfoming Art". Son
    talent est très vite repéré par les enseignants et Tupac décide
    d'écrire ses premiers textes. A 17, ans il déménage de nouveau pour
    aller à Marin City en Californie, il traîne avec des lascars et se met
    à dealer.
    Mais très vite il se rend comte que c'est pas une voie a
    suivre alors il intègre en tant que danseur, le groupe de rap funky
    Digital Underground . En 1991, il pose même pour la première fois sa
    voix sur bandes pour le maxi "This Is a EP release" des Digital
    Underground.

    Tupac le début d'une légende
    En 1991, Tupac sort son premier album solo "2Pacalyspe now". Son premier album est un succès grâce ses extraits "When My Homies Call" et "Brandy's Got A Baby".
    Très vite, il attaque le cinéma, il joue un rôle de lascar fou furieux
    et parano, Bishop, dans le film "Juice". Avant de sortir son deuxième
    album en 1993 intitulé "Strictly 4 my N.I.G.G.A.Z", Tupac a connu de
    multiples bagarres et autant de convocations au tribunal avec même
    quelques séjours en prison. Son style musical continue à se faire
    remarquer après la sortie de son album de part ses chansons "Keep Ya
    Head Up" et "I Get Around"; de même pour sa carrière au cinéma en
    tenant le premier rôle, avec Janet Jackson, du film "Poetic Justice",
    de John Singleton. Et puis toujours, des embrouilles à répétition dont
    une principalement grave qui accuse Tupac d' harcèlement sexuel sur une
    femme de 19 ans. Un an plus tard, la veille de son procès, Tupac se
    rend en studio voir son pote Notorious BIG
    (qui plus tard sera son pire ennemi) pour enregistrer quelques morceaux
    et lorsqu'il est dans l'ascenseur, il se fait dépouiller de ses bijoux,
    et en échange, reçoit 5 balles. Refusant de rester à l'hôpital, il se
    rend à son procès le lendemain qui le condamne à 4 ans de prison...

    Tupac la légende
    Le
    1er avril 1995, son troisième album "Me against the world" sort et
    devient l'album le plus vendu grâce à "Dear Mama", mais 2pac est encore
    en prison. Il en sortira au mois d'octobre, grâce à une caution de 1.4
    million de dollars payée par Suge Knight, patron du label californien Death Row
    Records, contre une signature sur sa chaise électrique. Le 13 février
    1996, son quatrième et double-album "All Eyez On Me" sort. Ce chef
    d'oeuvre typiquement Death Row est un long déluge de rage. En sera
    extrait le super hit et hymne "California Love" en compagnie de Dr Dre,
    "2 Amerikaz Most Wanted" et j'en passe des meilleures. 2pac accuse
    Biggie d'avoir organisé la tentative de meurtre et n'hésite pas à
    répandre des déclarations provocantes sur son nouvel album et même de
    l' accusé de lui avoir volé bon nombre de rimes pour son premier album
    "Ready To Die".
    De son côté Biggie hallucine. Entre les deux hommes,
    donc entre les deux labels (Death Row et Bad Boy), et finalement entre
    New-York et Los Angeles, la tension monte rapidement et Tupac (au lieu
    de faire baisser un peu la pression) en rajoute et insulte Biggie à la
    moindre occasion sur "Hit'Em Up". L'ambiance tourne vraiment au
    vinaigre et il semble désormais acquis que cette histoire se terminera
    en bain de sang.

    La mort de Tupac Shakur
    Le 7
    septembre 1996, Tupac et Suge Knight assistent au combat de boxe entre
    Mike Tyson et Bruce Seldon qui se déroule dans un grand hôtel de Las
    Vegas. A la fin du combat, 2pac et Suge montent dans leur voiture et se
    rendent à leur hôtel pour se changer car ils voulaient sortir en boite.
    Le baron rouge demande à son rappeur de retirer son gilet pare-balle.
    Mais à un feu rouge, une cadillac blanche, avec quatre personnes à
    l'intérieur, s'arrête à côté d'eux. Une personne ouvre le feu. Suge est
    touché à la tête (rien de grave) et Tupac se prend quatre balles dans
    la poitrine. Amené d'urgence à l'hôpital de Las Vegas, il est
    immédiatement opéré. Sept jours plus tard, le vendredi 13 septembre, à
    16 h 03, après de longue et dure opération, Tupac est déclaré mort.

    Qui à tué Tupac Shakur ?
    Personne
    n'a vu le corps de Tupac mort, et il paraît clair pour beaucoup que
    Tupac aurait manigancé tout cela pour avoir enfin la paix. Certains
    pensent à un coup de Biggie ou bien d'un coup du gouvernement.
    Aujourd'hui, personne ne peut dire qui a tué et commandité l'assassinat
    de Tupac, et même la police de Los Angeles (un poil corrompue) piétine.
    Mais on a tous nôtre petit idée à se sujet. Pour le magazine Rolling
    Stone, il semblerait que le meurtrier de Tupac soit un policier payé
    par... Suge Knight ! En effet Suge n'aurait pas apprécié que Tupac
    monte son propre label (Makiavelic Records), et aurait donc ordonné son
    élimination pure et simple. Mais ceci n'est qu'une idée... tout comme
    la théorie des 7 jours.

    THUG-LIFE
    Thug Life est le
    mouvement que 2pac a crée pour lutter contre les ghettos mal famés et
    tout les problèmes que les habitants pouvaient y rencontrer. En fait,
    c'est comme les Black Panthers mais en moins violent. Pour le
    gouvernement c'était qu'un groupe de mouvement à éliminer et de plus
    Tupac était de plus en plus influent, il était déjà connu par le vice
    président des Etats unis pour ces albums qui était une menace pour
    l'Etat.

    L'après Tupac
    2Pac est maintenant connu pour
    avoir sorti un nombre de double-album posthume se comptant sur les
    doigts des deux mains. De "R U Still Down?" à "Better Dayz" en passant
    par son "Greatest Hits" vendu à 9 millions d'exemplaires, 2Pac reste
    une icône intouchable du hip hop. Ses derniers enregistrements et
    disques post-mortem produits par Suge Knight et sa mère Afeni Shakur
    continuent de se vendre comme des petits pains malgré une baisse de
    qualité au fur et à mesure. Le dernier album en date est "Loyal 2 The Game" produit par Eminem.
    Une ligne de vêtements en sa mémoire est sortie l'année dernière,
    'Makaveli Branded', histoire d'exploiter encore plus l'image de ce
    rappeur déchu.

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  • -Ice Cube (O'Shea Jackson) est né le 15 juin 1969 à Crenshaw dans le South Central de Los Angeles, California et est un rappeur controversé qui a autrefois travaillé avec N.W.A., le groupe également enflammant. Grandissant dans un milieu relativement stable, ses parents travaillant à l'Université de Californie Los Angeles (U.C.L.A.), Cube suivit le style de vie du quartier et commença à rapper très jeune : «Un jours j'étais assis en classe avec un ami nommé Kiddo et on avait du temps à tuer alors il m'a proposé d'écrire du rap». Á l'âge de 16 ans, il écrivît son premier rap important, Boyz 'N The Hood, qui sera plus tard publié par Eazy-E. Par la suite, il passa pas mal de temps avec C.I.A., une petite équipe de Rap produite par un certain DrDre. Comme invité parolier, il apporta 8 Ball et Dopeman pour N.W.A., qui amorcera leur succès. Après avoir fait des études d'architecte à Phœnix, Arizona, il retourna avec N.W.A. pour faire l'album Straight Outta Compton en 1989.
    Suite à un différent financier avec Eazy-E, il voulu quitter N.W.A. à la fin de l'année au milieu d'un tissus d'attaques sur leur manager Jerry Heller. Son premier album solo AmeriKKKa's Most Wanted, enregistré avec les producteurs the Bomb Squad de Public Enemy, attira immédiatement l'attention de la tendance générale. Les paroles convroversives de l'album inclurent homo phobie et apologie de la violence bien que son travail fut d'abord attaqué pour son sexisme ouvert ou pour un rap à propos du passage à tabac d'une fille enceinte (You Can't Fade Me).

    -Malgré ça, Ice Cube construisit un empire de production (Street Knowledge) dirigé pour lui par une femme et lança la carrière d'une rappeuse Yo Yo (qui défend la gente féminine sur le titre It's A Man's World sur AmeriKKKa's Most Wanted). On peut aussi noter que son travail en solo a politisé son discours ; au moment où il était avec N.W.A., ses écrits ressemblaient à “la vie n'est rien d'autre que l'argent et les salopes » mais depuis ses mots ont incorporés de nombreuses références à l'idéologie black ajouté à une approche manifeste. Sa défense contre le malaise critique avec ses rimes (« je pose un miroir pour l'Amérique Noire”) a été détournée par beaucoup d'autres, moins méritants. Après le EP Kill At Will, il sort un nouvel album hautement controversé, Death Certificate, qui inclue d'outrageux morceaux comme les tourmentés No Vaseline et Black Korea. Néanmoins, l'album fut un énorme succès commercial, atteignant la seconde place des charts en 1991. Ensuite, Ice Cube produit deux gros succès, The Predator en 1992 et qui devient rapidement disque de platine (avec le single It Was A Good Day) et Lethal Injection un an plus tard, son quatrième album en quatre ans. Le dernier en particulier peut se vanter d'être plus orienté sur la discussion sur les problèmes des ghettos, incluant des réflexions sur les émeutes de Los Angeles de 1992 et sur le passage à tabac de Rodney King. Peut-être fut-il gâché par un sexisme ouvert comme sur Cave Bitch, mais c'était certainement un progrès qui démontra l'influence de sa récente adhérence à la Nation Of Islam. Musicalement, l'album fut boosté par une version agitante de One Nation Under A Groove renommée Bop Gun (One Nation), conduite par la voix du chanteur de funk George Clinton. Ayant vendu plus de quatre millions de disques, sa carrière a aussi attirée l'attention hors des frontières du monde du Hip Hop. Comme Ice-T, Ice Cube fut pris pour cible en coulisses d'une liste d'assassinat découverte par la police en 1993.

    -Après Lethal Injection qui expérimentait le style G-Funk que DrDre avait rendu populaire sur The Chronic en 1992, Ice Cube choisît de se consacrer à ses intérêts commerciaux. Il produisit ensuite les albums de Da Lench Mob et Kam par le biais de Street Knowleldge comme Producteur Executive et créa une seconde filiale du nom de ses potes, Lench Mob. Il a aussi consolidé sa carrière d'acteur en écrivant et produisant des scénarios. Il avait déjà figuré dans le film de John Singleton de 1991, du nom de son premier rap : Boyz N The Hood, et il apparaîtra en suite dans Higher Learning du même réalisateur. Le film de 1992 Trespass, renommé ainsi après les émeutes de 1992 car le titre original Looters (pilleurs) avait été jugé peu recommandable, le montra encore une fois en équipe avec Ice-T. Ses différents scénarios incluent la comédie de 1995 Friday. La B.O. du film sur lequel il débute entant que réalisateur, The Players Club, fut un succès aux Etats-Unis. Le film lui-même a rapporté 20 millions de dollars au box office six semaines après sa sortie et fut un plus gros succès que Next Friday en février 2000.
    En 1996, Ice Cube trouva d'une manière ou d'une autre le temps de superviser la production de plusieurs de ses amis. Parmi eux, Mack 10 et WC le rejoignent pour former Westside Connection après quelques bonnes sorties. "J'étais en train d'essayer de faire un album solo" dit Cube. "Je voulais sentir ce dont le groupe était capable. Avec moi, Mack 10 et WC, l'alchimie était si bonne qu'est née la Westside Connection". Sur leur album Bow Dow sorti en 1996, leur allégeance à l'Ouest les entraîna sur un terrain controversé. « Notre principale but au début était de s'assurer que les gens n'allaient pas saisir notre style de l'extérieur et ainsi ne pas nous créditer ou ne pas nous donner de support », disait Cube. "Je ne suis pas en train de partir seulement dans la direction de la West Coast mais quand j'ai fait l'album, j'entendais beaucoup de merdes dites sur elle donc j'ai défendu mon camp". Avec leur album vendu au point de devenir deux fois disque de platine, ils semblaient avoir quand même unifié les deux côtes.

    -Finalement, Ice Cube est revenu à une carrière solo. "Quand vous essayez de faire des disques, d'écrire et de produire un film, c'est difficile de faire de la bonne musique. J'ai donc mis toutes les autres choses de côté pour finir le film The Player's Club et pour faire mon album”, raconte Cube, "War & Peace est mon meilleur album depuis Death Certificate". En 2000, il donne une suite à cet album avec War & Peace Volume 2, qui contient notement le hit Hello, sur lequel ont retrouve deux autres anciens de N.W.A., DrDre et MC Ren. Bien que les fans de Hip Hop soient versatiles de réputation, Cube est resté au top du Rap Game pendant plus d'une décennie. "J'ai toujours vendu la même quantité de disques. J'en ai toujours eut la même réception. Dans le Hip Hop, les gens veulent toujours de nouveaux artistes mais quand j'ai été un peu effacé, personne n'a fait d'album ensemble mieux que si j'avais été là. Donc je serais toujours là. Tant que je resterais consistant et que mon cœur continuera à me guider dedans, je serais là". Fin 2001, Ice Cube sort un Greatest Hits regroupant ses meilleurs morceaux. Un nouvel album de la Westside Connetion est en préparation, nommé Re Up.


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